Le Bordereau des Prix Unitaires, communément appelé BPU, est un document contractuel central dans le secteur du BTP. Il liste de manière détaillée chaque prestation ou chaque matériau nécessaire à la réalisation d’un ouvrage, en précisant pour chacun le prix unitaire appliqué (par mètre carré, par mètre linéaire, par unité, etc.). Lorsqu’un chantier avance, on décompte les quantités réellement exécutées et on multiplie ces quantités par les prix unitaires du BPU pour calculer le montant à facturer.

Cette méthode assure une grande transparence : le maître d’ouvrage suit précisément la facturation en fonction de l’avancement, et l’entreprise ajuste sa facturation sans surprises liées à des forfaits trop généraux.

Comment le BPU s’intègre-t-il dans les marchés publics ?

Dans un marché public, le BPU est souvent l’annexe obligatoire du cahier des clauses administratives particulières (CCAP). Les candidats à la consultation doivent renseigner leur BPU en proposant des prix compétitifs et réalistes. Une fois le marché attribué, le BPU devient la référence pour tous les décomptes provisoires et définitifs.

Grâce à la révision des prix, on intègre des indices (ICC, IPP, indice du coût de la main-d’œuvre) pour actualiser périodiquement les prix unitaires, protégeant à la fois l’entreprise contre l’inflation et le maître d’ouvrage contre des hausses non maîtrisées. Le respect rigoureux des procédures de décompte et de révision est primordial pour éviter litiges, retards de paiement ou contentieux.

Quelle est la différence entre BPU et DQE (Décomposition Quantitative Estimative) ?

La DQE, ou Décomposition Quantitative Estimative, est un document prévisionnel élaboré en phase d’étude ou avant appel d’offres. Elle recense les quantités estimatives de chaque lot ou corps d’état et sert de base à la consultation des entreprises, sans pour autant fixer le prix final.

Le BPU, quant à lui, est contractuel : chaque ligne est chiffrée dès l’origine. En phase de conception, la DQE guide le maître d’ouvrage dans son budget global et permet de comparer les offres des soumissionnaires sur un même périmètre. Après attribution, c’est le BPU complété et validé qui dicte les modalités de facturation.

Autrement dit, la DQE est un outil d’estimation et de comparaison, le BPU est un instrument de contractualisation et de suivi financier.

En quoi le BPU se distingue-t-il de la DPGF (Décomposition du Prix Global et Forfaitaire) ?

La DPGF, ou Décomposition du Prix Global et Forfaitaire, résume le prix d’un lot ou d’un marché sous forme de forfaits pour des ensembles de prestations. Contrairement au BPU qui calcule le coût au plus juste selon les quantités réellement exécutées, la DPGF fixe un prix global pour un périmètre défini, quel que soit le volume final de travaux. Le forfait protège le maître d’ouvrage contre les dépassements de quantités, mais peut entraîner des économies ou des surcoûts pour l’entreprise si les volumes réels s’écartent de l’estimation initiale. Le BPU, plus flexible, convient aux chantiers où les quantités sont incertaines ou susceptibles d’évoluer (modifications de projet, aléas de terrain), tandis que la DPGF est privilégiée pour des ouvrages bien cernés dès la conception.

Comment Faktus soutient-il la gestion financière des entreprises du BTP ?

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Grâce à l’affacturage, les appels de fonds générés par le BPU sont rapidement avancés, évitant les découverts entre deux décomptes.

La caution de Retenue de Garantie (RG) permet de libérer immédiatement la part de garantie habituellement bloquée jusqu’à la réception sans réserve, améliorant le cash-flow en fin de chantier.

En complément, l’IBAN professionnel et les cartes de paiement fournies par Faktus simplifient la gestion quotidienne des dépenses sur site, garantissent un suivi clair et sécurisent les transactions.

Avec cette solution intégrée, les entreprises du BTP peuvent se concentrer sur l’exécution de leurs chantiers, tout en maîtrisant leurs coûts unitaires et en optimisant leur trésorerie.

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